CORRECTION NON ACADEMIQUE
J'ai eu 45/100...pas terrible mais mieux qu'au vrai oral...
D ‘après mon devoir, mes notes et le corrigé de Nadia et Housna.En gras, les éléments essentiels du cas. En italiques, mes réflexions…
1.Contexte :
J. met en place un séjour famille à la neige dans le cadre d’un centre social municipal de quartier. 18 familles s’inscrivent, mais seules 5 se présentent au départ.
(Cet énoncé du contexte a été jugé « satisfaisant » par Nadia.)
2.Analyse :
J. :
-Est nouvelle à son poste. Doit faire ses preuves.
-Comment a-t’elle mené ses entretiens ? De façon directive, dans quel but ? On n’a pas d’infos alors qu’elle avait là une possibilité de connaître son public.
-Elle est dans sa fonction lorsqu’elle propose un séjour à la neige puisqu’elle doit dans les limites du possible « faire avec et pour les familles ». Elle a même mis en place une alternative pour les femmes avec enfant en bas âge. Mais à quel projet pédagogique répond ce séjour ?
-Par contre, lorsqu’on lance une nouvelle activité, il faut du suivi tout au long de la mise en place, et là…en déléguant sa communication à d’autres, elle exclut les pères et donc court à la catastrophe. Elle n’a pas pris en compte son public dans toute sa spécificité.
Directrice :
-Délègue tout à J.. Non-directive. Se décharge totalement. (Je suis personnellement partie du postulat qu’elle ne couvrira pas J. en cas d’échec puisqu’on entend parler d’elle au début, au milieu où elle « soutient » le projet et puis c’est tout.)
-A t’elle une idée claire du projet pédagogique du secteur familles ? L’a t’elle détaillé avec J. ou s’est elle bornée à le présenter succinctement, ce qui semble être le cas et qui expliquerait les raisons de l’échec. (pourquoi veut-elle mettre en place un secteur famille ? )
-Elle doit veiller à ce que le centre social garde son accréditation, pour cela le projet doit être mené à bien, c’est pour cela que les bus partiront meme si il manque du monde.
Public :
( Les pères ! Le Mali ! )
-Les pères n’ont pas été sollicités, donc ils ont fait pression pour que les femmes ne partent pas.
-Les familles subissent une pression de conformité de la part du reste de la communauté Malienne. Celle-ci est caractérisée par un pouvoir fondamental des hommes qui décident de tout : patriarcat. Où les femmes n’ont pas d’autonomie.Une famille élargie où les enfants les plus âgés s’occupent des plus jeunes (c’est la raison pour laquelle il n’y a pas de jeunes de plus de 11 ans). L’islam est la principale religion, ce qui influe encore sur la spécificité culturelle.
! : La culture malienne est différente de la culture congolaise ou camerounaise ou suédoise ou bretonne…(dixit Nadia) : dans ces dernières, les femmes ont une certaine autonomie.
Omettre de parler de la culture malienne comme élément majeur du cas coûte cher, donc mieux vaut en dire trop que pas assez, c’est la conclusion que j’ai tirée de cette expérience.
3.Problématique :
J’imagine que cela doit s’articuler autour des identités mais ayant axé mon approche sur autre chose, je vous laisse remplir cette case…
4.Hypothèses d’action :
Elles doivent prendre en compte le fait que le but du centre social est d’intégrer les différents publics dans la société française. Ici, c’est d’acculturer (dixit Nadia) ce public malien en lui faisant intégrer la culture/mode de vie française, d’où le séjour à la neige qui en déplaçant les problèmes dans un autre environnement, doit permettre à tout le monde de s’y retrouver, de se mélanger, d’avoir une première approche de la façon de vivre à la française…
5.Proposition d’action :
J. part avec les bus et les 5 familles. Dans le bus elle analyse ce qui vient de se passer et met en place un projet pédagogique qui prendra en compte les spécificités de la culture malienne.